Que pensez-vous des éoliennes ?

C’est une question qui nous a longtemps fait réfléchir : contactés par des personnes habitant à proximité de parcs éoliens et se plaignant de maux de tête ou d’acouphènes, nous recherchions avec nos appareils de mesure de champs électriques et magnétiques ce qui pouvait être à l’origine de leur mal-être.

La pollution électro-magnétique

Comme vous avez dû déjà le lire au travers des pages de notre site consacrées aux pollutions électromagnétiques, les valeurs de champs électromagnétiques se réduisent fortement en fonction de la distance qui sépare le sujet de la source.

Sur le terrain, nous avions constaté à différentes reprises que le risque d’exposition était non significatif, à moins de se trouver au-dessus des câbles de transport de l’énergie électrique produite par les parcs éoliens.

Bien entendu, chaque cas est différent, et quand nous pris connaissance sur Internet du témoignage poignant d’un agriculteur de Mazinghien qui voit sa production de lait chuter et assiste impuissant à la mort de ses vaches, nous ne pouvons que confirmer, avec notre expérience en géobiologie, que les bovins, les ovins et les porcins sont très sensibles aux pollutions électromagnétiques.

Vue aérienne de Mazinghien avec les lignes THT de 400 000 Volts, l’exploitation agricole (en bleu), et les éoliennes (rouge clair)


Une ligne à haute tension à proximité, un parc éolien ou une antenne de téléphonie mobile, et c’est malheureusement souvent la catastrophe. La nature du sous-sol est déterminante dans la transmission des champs électriques autant que l’emplacement des câbles enterrés, et la qualité de la mise à la terre des charpentes métalliques en environnement pollué. (1)

La perturbation des réseaux géomagnétiques (Hartmann, Curry, etc…)

En ce qui concerne les parcs éoliens, une approche intéressante en radiesthésie consistait à mettre en évidence le lien existant entre les réseaux géomagnétiques terrestres et un phénomène d’amplification des nuisances des lignes négatives lorsque les mâts des éoliennes étaient placés sur des lignes ou des croisements de lignes négatifs.

Cette transmission d’informations négatives avait déjà été mise en valeur avec l’emplacement de pylônes de lignes à haute tension ou THT et demandait des corrections spécifiques, au cas par cas.

L’effet stroboscopique

La rotation des pales des éoliennes (quand il y a du vent, bien sûr – quoique parfois nous puissions constater des comportements étranges dans un parc éolien, où une ou deux éoliennes tournent et l’absence de vent et pendant que toutes les autres sont à l’arrêt) produit visuellement avec les reflets, et les ombres, un effet dit « stroboscopique ».

Cette vision crée chez les riverains une impression désagréable, au point que lors des études d’implantation, il est important pour les personnes habitant à proximité d’un projet de parc éolien de bien prendre en compte la position précise de futurs mâts par rapport à leur champ de vision depuis leur domicile.

Au-delà de cet effet visuel, il faut reconnaître que ces installations dégradent l’harmonie des paysages ruraux.

Le bruit

La rotation des pales, les mouvements d’air : nombreux sont les riverains de parcs éoliens à se plaindre de nuisances sonores.
C’est souvent un chuintement, parfois un bruit cyclique dont la répétition agit sur le psychisme… Être victime d’acouphènes est déjà compliqué, perdre tout espoir de vivre dans un silence relatif est une nouvelle source de stress !

Mais cela ne répondait pas à nos interrogations, et c’est en prenant connaissance de l’action de « Friends against wind » que nous avons trouvé d’autres pistes pour expliquer les maux de tête, fatigue et acouphènes des personnes habitant à proximité d’éoliennes.

Les infrasons : une nuisance qui peut se propager à de grandes distances

 

La rotation continue des pales des éoliennes produit en plus des bruits aériens des vibrations de basse fréquence, qui se transmettent facilement du mât vers le sol et jusqu’aux habitations. Le témoignage du Docteur Herb COUSSONS le 15 février 2017 est sans appel :

« … la recherche a démontré que les infrasons et les basses fréquences sont responsables de troubles du sommeil et ont des effets physiologiques, en lien direct avec la cause ; les bruits de basse fréquence qui ont été démontrés être à l’origine de tout ceci sont mesurés dans le développement éolien ; la maladie vibroacoustique est maintenant établie, et plus de 90 professionnels ou chercheurs en médecine du monde entier, qui n’ont aucun conflit d’intérêt avec l’industrie, sont d’accord et ont signé cette déclaration »
Dr Coussons

Le problème est d’autant plus inquiétant que les infrasons ont la caractéristique d’être perçus sur de grandes distances : une habitante de l’ouest de la Finlande affirme ressentir ces nuisances à près de 10 Km d’un parc éolien

Au Canada, et dès 2013, des Docteurs s’interrogeaient sur l’origine des maux ressentis par des habitants à proximité d’éoliennes industrielles (4).

Les produits toxiques : métaux lourds et substances non bio-dégradables

Quand une éolienne tombe au sol… photo L’Est Républicain

Chaque éolienne a besoin d’une quantité importante d’huile pour fonctionner. Ces substances contiennent métaux lourds et produits synthétiques qui ne sont pas bio dégradables, qui se retrouvent dans l’environnement en cas de panne, de fuite, ou lorsque les pales et le rotor d’une éolienne tombent au sol, comme ce fut le cas par exemple en Meuse près de Commercy, le 13 novembre 2015.

Les risques d’accidents

Le risque de collision avec des oiseaux ou des aéronefs n’est pas le seul risque à prendre en compte lors de l’installation d’un parc éolien.

Les incidents techniques et accidents se produisent malheureusement aussi un peu partout :

éolienne en feu en Allemagne

éolienne qui se désintègre en Italie en 2017

En consultant les pages de « Friends against wind », vous prendrez la mesure des inconvénients que représente cette forme de production énergétique, finalement pas aussi écologique qu’elle peut le sembler… (2)

Une énergie pas vraiment propre et peu respectueuse de l’environnement

éoliennes en fin de vie : image du site https://www.transitionsenergies.com/energies-renouvelables-droits-homme/

L’aspect financier : une escroquerie à long terme ?

Selon le témoignage d’une agricultrice bio mettant en doute le bilan à long terme de l’implantation de parcs éoliens, nous serions face à une véritable escroquerie sous couvert de bons sentiments écologiques.
D’après ses informations, les entreprises privées (financées par des fonds de pension étrangers) proposent un loyer annuel de 30 000 € par an pendant 20 ans aux agriculteurs en échange de terres où seront dressées une à deux éoliennes. Alléchés par des revenus faciles, les propriétaires ne pensent pas forcément à se poser la question : que se passe t’il au bout de 20 ans ?

L’éolienne en fin de vie, son démantèlement doit être effectué à la charge du propriétaire, pour un coût qui peut atteindre
450 000 €… par éolienne.

Alors, à moins d’avoir provisionné cette somme, si le propriétaire du terrain n’est pas solvable, L’État se retourne contre la Commune, ce qui se traduit par une hausse significative, voire inacceptable des impôts en milieu rural…

Nous avons vu des entreprises garantir que les frais de démantèlement seraient pris en charge par eux… un mensonge qui s’est vérifié deux ans plus tard, quand la société a été liquidée ou revendue à un fonds de pension, qui lui n’est pas obligé de tenir les engagements du contrat original.

Un secteur hyper subventionné

Dans un très intéressant rapport présenté à l’Assemblé Nationale le 25 novembre 2020, le Député Julien AUBERT rappelait les tensions actuelles relatives à l’implantation des parcs éoliens, sur terre comme en mer.

Mais ce qui est le plus incroyable est le coût de ces programmes :

« Les coûts directs de soutien à l’éolien représentent une somme comprise entre 72,7 et 90 milliards d’euros, en comptant le coût des engagements pris et devant être honorés ainsi que le coût tenant au respect des objectifs fixés à ce secteur par le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie 2019-2028. Tout ceci pour une filière qui est appelée à représenter au mieux 15 % de notre production électrique. » (3)

Il semble ainsi que pour financer l’éolien, les différents gouvernements aient augmenté les taxes sur l’électricité… avant d’augmenter les taxes sur le carburant !

Qui pourrait se douter que cette pression fiscale, qui a eu pour conséquence la période des « gilets jaunes », avait pour origine les implantations d’éoliennes ?

Les difficultés du recyclage : 50 000 tonnes non recyclables mises au rebut en 2020

Les pales des éoliennes sont fabriquées avec un mélange de fibres de verre, de fibres de carbone, de résines polyester et/ou de résines époxy.

Autant dire que le recyclage de ces produits est un véritable casse-tête écologique… à l’instar des ampoules à économie d’énergie qui ont inondé le marché domestique et industriel à grands renforts de publicité, jusqu’à ce que l’on s’aperçoive que le mercure qu’elles contenaient rendaient leur recyclage extrêmement hasardeux, pour qu’enfin elles disparaissent des têtes de gondole en 2020 !

Un cadeau empoisonné pour les générations futures

Le socle d’une éolienne représenterait 1 500 mètres cubes de béton. Une fois démantelée, si l’éolienne n’est pas remplacée par une autre éolienne, cette quantité de béton reste dans le sol – il n’y a obligation de retirer le béton que sur un mètre de profondeur…

Non recyclables, les pales en fibre de carbone sont enterrées comme ici en Amérique du Nord

En 2018, Veolia estimait qu’il y aurait jusqu’à 50 000 tonnes de pales d’éoliennes – celles qui ont été installées à partir des années 1980 – dans les déchetteries en 2020, en faisant le triste constat suivant : « il n’existe pour l’instant aucun procédé de valorisation pour les produits à base de fibre de carbone arrivés en fin de vie » (5)

C’est avec horreur que l’on prend compte de l’ampleur des dégâts de cette énergie « propre » dont les millions de pales enterrées viennent polluer le sol de la planète… un cadeau empoisonné pour les générations futures.

Le site « Stop these things » milite également pour diffuser la vérité au sujet de ce qu’ils appellent « l’imposture de l’éolien« . (6)

Des entreprises peu vertueuses

L’ONG Business & Human Rights Resource Centre, basée à Londres, dénonce des violations des droits de l’homme de la part de sociétés actives dans le domaine de l’énergie éolienne tout au long de leur chaîne d’approvisionnement.

Selon Business & Human Rights Resource Centre, « Aucune de ses sociétés, par exemple, n’a de politique «pour respecter les droits de propriété, pour régir les processus d’acquisition de terres ou pour réinstaller de façon juste et équitable les résidents» ».(7)

Quand les enjeux financiers sont importants, et quand il y a collusion entre les entreprises, les gouvernements ou les élus, les dérives sont fréquentes : nous avons tous pu en faire l’expérience dans d’autres secteurs d’activité, comme celui de la téléphonie mobile ou de la santé…


(1) Nous avons repris le témoignage de cet agriculteur dans ce document pdf, disponible ici

(2) « Effets indésirables sur la santé des éoliennes industrielles », Roy D. Jeffery, Carmen Krogh et Brett Horner in Canadian Family Physician, Vol 59, May 2013.

(3) Rapport de la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire N°3594

(4) Le site internet « Friends against wind » rassemble des associations opposées à l’implantation de l’éolien dans différents pays, des informations sur l’impact sur la santé humaine et animale, des collectifs de victimes, des témoignages et bien encore…

(5) Source : https://www.livingcircular.veolia.com/fr/industrie/comment-recycler-les-pales-des-eoliennes

(6) Toxic Shock: Millions of Wind Turbine Blades Leave Poisoned Landfill Legacy For Generations To Come

(7) Source : https://www.transitionsenergies.com/energies-renouvelables-droits-homme/