Je ne trouve pas votre numéro de téléphone portable…

…c’est normal, car je n’en ai pas !

Au volant, le téléphone portable peut tuer

… et pas seulement au volant !

Une expérience constructive

Il y a bien longtemps, j’ai utilisé un téléphone portable dans un cadre professionnel exigeant. C’était un Nokia, un portable assez lourd, avec une petite antenne.

Nouvel outil des temps modernes, cet appareil était aussi un symbole de réussite, d’engagement, de professionnalisme, de sérieux, de réactivité, etc, etc…

En arborant avec fierté à la ceinture ce concentré de technologie et d’efficacité, je me rendis compte assez rapidement que sa présence donnait une sensation de chaleur diffuse, du côté où je le portais, du genou à l’épaule. Était-ce à cause de sa fréquence d’émission, proche de celle d’un four à micro-ondes ?

Quand je téléphonais à bord de ma voiture, un mal de tête soudain vrillait mes tempes. Était-ce à cause de l’effet « cage de Faraday » de la voiture, emprisonnant une partie des ondes ?

Et quand le mal de tête s’estompait, systématiquement je me rendais compte que j’avais raté la bretelle de sortie de l’autoroute, et que je ne savais même plus avec qui j’avais rendez-vous.

Les ondes du téléphone portable seraient-elles nocives ? Auraient-elles un effet sur les connexions des neurones ? Sur le fonctionnement du cerveau ? Sur la santé en général ?

D’ailleurs les études de l’époque, menées par des scientifiques totalement indépendants, totalement objectifs, totalement de bonne foi et totalement désintéressés « prouvaient » que les téléphones portables n’avaient aucun effet sur la santé.

Avant même qu’il ne soit question de norme d’irradiation, de « DAS » par KG par mètre cube par seconde… ou de quelque artifice conçu pour minimiser l’impact évident des ondes haute fréquence, je savais que quelque chose dans la technologie utilisée n’était pas compatible avec les organismes vivants.

Si un téléphone portable peut sauver une vie, il peut aussi en détruire des milliers : combien de personnes électrosensibles ou EHS pourraient maintenant en témoigner ?

Pourtant, c’est grâce à cette expérience désagréable que j’ai pu réaliser à quel point j’étais différent des autres. Je ressentais les ondes des téléphones portables, je savais instinctivement si un cellulaire nocif se trouvait à proximité de moi et à quel endroit il se trouvait.

La différence est une chose qui peut être vécue en tant que handicap, ou comme un atout.

Avant, je disposais déjà d’une aptitude de ressenti en radiesthésie.

En mettant de côté mon téléphone portable, en le gardant éteint quand je n’en avais pas besoin, j’ai pris en compte les messages de mon corps.

Pour la plupart des personnes, un mal de tête soudain est vécu comme une souffrance : vous prenez des cachets, et vous attendez qu’il s’estompe.

Mon approche a été différente : si mon corps me signale un danger, quelle est la nature de ce danger ?

Confronté à des douleurs physiques intolérables, il a fallu aussi que je repense ma façon d’utiliser les ondes technologiques, que je les apprivoise, et que je m’en protège (1).

Une vie saine sans téléphone portable est encore possible

Une association d’aide aux personnes électrosensibles rappelait le rôle joué par les canaris dans les galeries souterraines des mines de charbon. Ces oiseaux prévenaient les mineurs d’un risque d’asphyxie, au risque d’être les premiers à en être victimes

Oui, les personnes électrosensibles ou les personnes EHS sont des lanceurs d’alerte. Leurs appels sont relayés par les plus éveillés d’entre nous, tel ce professeur qui se bat contre la mauvaise foi de ses ennemis, tel ce réalisateur à l’origine du documentaire « Les sacrifiés des ondes« . (2)

Bien qu’il y ait une multitude de profils d’électrosensibilité – certaines personnes réagiront plus violemment par rapport à certaines fréquences que d’autres – il me semble cohérent de conseiller aux personnes en souffrance de commencer par limiter l’utilisation de leur portable.

Je trouve en effet absurde d’entendre une personne EHS se plaindre des ondes
alors qu’elle passe sa journée sur son téléphone portable en mode 5G, Wi-Fi et Bluetooth activés !

Si vous écoutez votre corps, si vous savez reconnaître des signes annonçant un danger, si vous êtes capable de ressentir les variations de votre corps énergétique (3), vous pouvez vous mettre à l’abri, garder votre libre-arbitre.

Si vous subissez une nuisance pendant longtemps sans tenir compte de ces avertissements, où en serez-vous quand vous vous réveillerez ?

Vivre sans téléphone portable, résister aux attraits de ce couteau-suisse qui fait tout et n’importe quoi, c’est encore possible. C’est un choix.

Et ce choix, vous le partagerez peut-être un jour, quand vous réaliserez que vous vivez mieux sans un émetteur d’ondes haute fréquences portatif dans la poche de votre pantalon, dans votre sac à main, ou sous votre oreiller.


(1). Lire à ce sujet notre récit : Un espoir pour les personnes électrosensibles

(2) Documentaire de J.Y. Billien, 2012 : https://www.filmsdocumentaires.com/films/1420-les-sacrifies-des-ondes

(3). C’est ce qui peut vous être appris pendant une formation : Accompagnement personnalisé AME


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