Oui, malgré la présence de lignes électriques dans nos murs, il est possible de dormir dans un lit en ayant moins de 20 nT de champ magnétique.
Bien entendu, la présence à proximité d’un radio-réveil, de moteurs ou d’un appareillage électrique rend les choses plus compliquées (comme les moteurs électriques qui se trouvent dans les lits médicalisés, par exemple).
Par exemple, depuis ma chambre à coucher, je vois un ensemble de beaux pylônes de lignes haute tension à 400 000 v qui sont en photo sur la page Lignes haute tension et distances de sécurité.
Une mesure indicative au centre du lit donne 2 nT, car les lignes THT sont à 900 mètres d’ici : elles n’ont aucun impact sur les habitations qui sont situées à cette distance.
Pas de radio-réveil, pas d’appareillage électrique superflu dans la chambre à coucher et un éclairage correctement branché sans inversion de phase pour limiter les champs électriques.
En revanche, si j’allume le moteur de la porte de garage, qui se trouve juste en-dessous de la chambre à coucher, le champ magnétique passe à 12 nT, et à 122 nT précisément à la verticale du moteur, à travers le plancher.
Je suis sensible à toutes les énergies, au point d’arriver à ressentir toute chose invisible, et je peux vous garantir qu’une différence de 10 nT a une incidence sur la qualité de mon sommeil…
Nous sommes tous différents, et vous pouvez effectivement supporter pendant un certain temps des niveaux de CEM non compatibles avec le fonctionnement électro-chimique de votre corps.
Mais comment réagiront vos enfants à cette agression continue ? Surtout s’il sont exposés à d’autres pollutions HF (Wi-fi, portables, etc…) et que votre habitation n’est pas harmonisée par un géobiologue attentif à votre santé ?