Que pensez-vous du Linky ?

Linky est le nom commercial donné par Enedis à la nouvelle génération de compteurs électriques dits « communicants », qui vont remplacer progressivement les 35 millions de compteurs électriques actuels en France.

Nombreux sont les sites sur Internet qui contestent ce déploiement fait à marche forcée, sans étude préalable d’impact sanitaire, et dans des circonstances discutables.

Nous laissons aux organisations militantes leur rôle de contre-pouvoir dans ce domaine.

Dans le but de réduire au silence toute forme de protestation dans ce projet, les promoteurs de ce projet ont diffusé une documentation qui se voulait rassurante et cherchait à contrer les arguments des anti-Linky.

De notre côté, nous ne pouvons que nous interroger sur certains points de cette communication, notamment au sujet de l’impact sanitaire de cette technologie qui est imposée à tous les citoyens :

Selon Enedis,  « Le CPL est une technologie employée depuis 50 ans par des millions de personnes dans le monde. Elle est utilisée quotidiennement pour envoyer le signal heures creuses aux compteurs électriques ».

Le CPL est utilisé depuis 50 ans  ?

C’est exact. Le passage en heures de jour / nuit se faisait via une impulsion CPL.

Effectivement, si les gens ne sont pas tombés malades depuis 50 ans à cause de cela, il n’y a aucune raison de s’inquiéter !
Mais le CPL utilisé jusqu’à présent était une simple impulsion, à une fréquence de 175 Hertz.

Une simple impulsion…

Le système de transmission d’information de l’architecture Linky est constitué de concentrateurs qui vont questionner régulièrement chaque compteur Linky autour du poste de transformation.
Comme vous le savez, le CPL n’est pas directif : il se propage sur tous les fils du réseau électrique.
En conséquence, le CPL est injecté dans chaque foyer sous forme de trains d’ondes… tout le temps.

Deux impulsions par 24 heures sont-elles comparables au flot d’impulsions généré par le concentrateur Linky, qui va périodiquement interroger les compteurs sur son secteur via la technologie CPL – qui depuis 50 ans n’est toujours pas directive – et donc injecter à chaque fois du CPL dans toutes les installations de tout le quartier ?

… à 175 Hertz

Est-il également honnête de comparer le premier CPL « inoffensif » et son ancienne fréquence de 175 Hertz avec le dernier CPL G3 du Linky qui utilise des fréquences situées entre 35 000 Hertz et 95 000 Hertz ?

… par des millions de personnes dans le monde ?

Nous pouvons répondre à cet argument qu’en effet, aujourd’hui des millions de personnes dans le monde utilisent un téléphone portable, sans être vraiment conscientes des effets à long terme des micro-ondes sur leurs cerveaux, leurs corps et/ou celui de leurs enfants, même si l’OMS a classé ces ondes haute fréquence comme étant « potentiellement cancérigènes ».

Les caractéristiques du CPL sont connues : l’augmentation des champs radiatifs dans tous les réseaux électriques domestiques, la création d’harmoniques polluant l’espace des radio-amateurs, des dysfonctionnements entre différents appareils électroniques…

Dans ce contexte, et en l’absence d’un recul suffisant et d’études d’impact sanitaires sérieuses et indépendantes (1), nous incitons nos lecteurs à la plus grande prudence (2).

Comment va réagir un organisme vivant soumis à cette radiation continue ?
Combien de temps résistera-t-il à cette nouvelle agression ?


Gardons en mémoire le fait que votre Compagnie d’Assurance ne prendra jamais en charge toute maladie causée par un rayonnement électromagnétique.

Dans le futur, l’augmentation prévisible du volume de données circulant par CPL risque d’entraîner l’utilisation de fréquences plus élevées encore…

La solution existe pourtant depuis le début : il suffirait de transmettre l’ensemble des données par fibre optique : moins d’énergie dépensée dans les réseaux, peu d’impact sanitaire, mais de gros investissements à réaliser !

De nombreuses personnes souffrant du syndrome d’hyper-électrosensibilité (EHS) se sont déjà plaintes de troubles de la santé, alors que les compteurs Linky n’étaient pas encore soit déployés, soit connectés ou encore synchronisés… car leurs maux sont le résultat de la pollution du réseau électrique par des fréquences parasites, qui étaient jusqu’à présent maîtrisées par ERDF, l’ex-ENEDIS, grâce à des filtres situés dans les postes de transformation.

Une fois les filtres enlevés, les pollutions dues aux alimentations à découpage, aux onduleurs des panneaux photovoltaïques, aux néons ou à certaines lampes LED se propagent facilement… la voie est donc ouverte pour le CPL hautes fréquences, mais à quel prix ?

Vous avez dit « sobriété énergétique ? »

Savez-vous qu’il faut de l’électricité pour profiter de tous les avantages offerts par votre nouveau compteur Linky ?

Et cette électricité vous est bien sûr facturée…

Cette facturation semble invisible et anodine comme les ondes émises par les concentrateurs.

Mais elle devient évidente quand votre disjoncteur est coupé pendant de longues périodes.

Selon une amie qui a été confrontée à cette problématique lorsqu’elle a voulu vendre son appartement, son disjoncteur était resté coupé pendant deux mois sans aucune visite immobilière – son bien immobilier était en vente au moment de la crise sanitaire.

Ce fut donc pour elle une surprise de voir, en plus des classiques frais d’abonnement, un montant facturé de l’ordre de 15 € pour 2 mois, juste pour faire fonctionner son compteur Linky !

Sur 12 mois, cela représente 90 € par an d’électricité consommée pour un nouveau compteur « communicant », dont les données seront exploitées dans le cadre d’une grande collecte d’informations, avec un objectif lucratif.


Avec 30 millions de compteurs installés depuis 2021, cela fait donc une consommation moyenne supplémentaire de :

2 700 000 000 € par an !

Difficile alors dans ce contexte de parler de la responsabilité de chacun dans la crise énergétique et de promouvoir la sobriété énergétique…



(1) Le seul document dont nous ayons pu disposer jusqu’à présent était cette étude publiée par Next-Up : CF notre article « Tour d’horizon des pollutions électromagnétiques et autres ondes d’origine technologique »

(2) Voir cet article : Tests et mesures de solutions contre le CPL