Tour d’horizon des pollutions électromagnétiques et autres ondes d’origine technologique

Mur des pollutions technologiques

La visualisation ludique d’un mur de briques ci-dessus représente les pollutions électromagnétiques les plus connues auxquelles nous sommes exposés : jusqu’où supporterons-nous l’empilement des briques qui s’ajoutent jour après jour ? La mode des objets connectés (alias IOT) sera-t-elle de courte durée, ou serons-nous dans un futur proche contraints de vivre entourés d’ondes nocives ?

A l’heure où des voix s’élèvent un peu partout dans le Monde pour dénoncer la prolifération d’antennes de radiotéléphone et leurs risques sur la santé, il nous semble important de faire un tour d’horizon des différentes pollutions électromagnétiques produites par notre civilisation, et que nos organismes subissent aujourd’hui.

Les courants alternatifs

 


Lignes à Haute Tension

 

Pour transporter l’énergie électrique, les tensions utilisées vont de 20 000 à 400 000 Volts. Le rayonnement du champ magnétique, le long des lignes, autour et sous les pylônes, est forcément très élevé.

Par temps humide sous un pylône très haute tension, vous pouvez entendre le grésillement caractéristique des lignes, avec une ionisation (effet CORONA) qui permet de faire briller un tube de réglette fluorescente porté à bout de bras.

Voir notre article au sujet des distances de sécurité conseillées.

Transformateurs

 

Les postes transformateurs moyenne tension et haute tension permettent de convertir les tensions utilisées pour l’acheminement de l’énergie électrique vers le réseau domestique en obtenant une tension finale située entre 220 et 380 Volts.

Il est conseillé de ne pas séjourner trop longtemps à proximité de ces dispositifs.
Quelles sont les distances de sécurité à respecter ? Nous faisons le point des connaissances actuelles sur cette page.

Armoires électriques

 

C’est le lieu de répartition de toutes les lignes électriques alimentant une habitation : prises, circuits d’éclairage, volets, VMC, etc… L’armoire électrique d’une maison constitue pour les personnes sensibles une zone très désagréable, générant maux de tête ou bourdonnements dans les oreilles.

Heureusement, dans la plupart des cas, l’armoire électrique n’est pas à proximité immédiate des chambres à coucher. Si le lit est trop proche de cette source de rayonnements, des actions de protection ou d’aménagement sont à prévoir.

Câbles électriques dans les murs

 

L’électricité domestique, aussi discrète soit-elle, génère un rayonnement magnétique autour des câbles qui transportent l’électricité dans nos maisons.

Ce rayonnement est le résultat de la fréquence du courant alternatif, entre 50 et 60 Hertz, soit 50 à 60 cycles par seconde. Des solutions existent pour le réduire ou s’en protéger, à condition d’être déjà informés des nuisances qu’apportent les courants alternatifs en basse fréquence.

Appareils sur secteur

 

Le champ magnétique se transmet aux appareils qui sont sous tension. C’est le cas par exemple des radio-réveils, dont la nocivité est bien connue, mais aussi de tout dispositif électrique à proximité de votre lit.

Quand ce n’est pas le lit lui-même, s’il est motorisé et constamment branché sur le secteur… exposant le dormeur à un champ électrique et un champ magnétique de forte intensité.

Plaques à induction

 

Pratiques, rapides, efficaces… les plaques à induction seraient-elles la solution idéale (avec le four micro-ondes) pour cuire nos aliments ?

Malheureusement, ces plaques sont bien plus polluantes que les plaques vitrocéramiques, à cause des forts champs magnétiques qu’elles génèrent.

Il est conseillé de ne pas rester devant une plaque à induction pendant son fonctionnement, car son rayonnement est équivalent à celui d’une ligne HT à courte distance.

Voir nos mesures à ce sujet sur cette page.

Ampoules fluocompactes ( dites à économie d’énergie )

fin de la propagande écologique pour les ampoules fluocompactes

Une grande partie des ampoules basse consommation encore en circulation est génératrice de champs électromagnétiques importants.

Les mesures réalisées font état de champs électromagnétiques compris entre 4 et 180 Volts/mètre à une distance de 20 centimètres, pour des lampes de 11 à 20 watts.
Aucune norme sérieuse ne règlementait ce marché de produits fabriqués en masse en Asie.
Seul le CRIIREM recommandait de ne pas utiliser les ampoules basse consommation dans les lampes de chevet.

Un autre problème lié à ce type d’ampoules : elles contiennent du mercure et elles sont sujettes à des fuites dans l’air ambiant à cause de défauts d’étanchéité dans leur conception, et/ou dans le cas de bris de l’ampoule.

Elles sont pourtant encore présentes dans bien des maisons, à l’initiative des gouvernements et des lobbies qui n’ont pas pris en compte leur dangerosité potentielle.
L’intoxication au mercure est aussi à l’origine des troubles de l’électro-hypersensibilité.

Après avoir été présentées comme une solution écologique idéale, ces ampoules sont définitivement interdites depuis 2020.

Avec un peu de chance, Wi-Fi, CPL et ondes pulsées connaîtront la même fin glorieuse…

Courant Porteur en Ligne, alias C P L

 

La technologie CPL ou Courant Porteur en Ligne utilise le réseau électrique pour transporter des données numériques.Le courant 220 V transporte alors sur sa fréquence de base de 50 Hz des informations à des fréquences plus élevées.

Les blocs émetteurs et récepteurs séparent les signaux à basse fréquence du courant électrique des signaux à haute fréquence contenant des données. C’est le cas par exemple pour les box de Free, qui fournissent des blocs d’alimentation qui sont en fait des boîtiers CPL, et qui vont injecter ces signaux dans toute votre installation électrique pour relier une box à un décodeur TV – sans que vous en soyez avertis.

Jusque là, cette technologie était vendue comme étant moins nocive que le Wi-Fi.

Malheureusement, étant donné qu’elle transforme instantanément tout le réseau câblé d’une maison en un filet électromagnétique qui rayonne bien au-delà des gaines des conducteurs électriques classiques.

La nocivité du système s’étend à toutes les zones de l’habitation : câbles, luminaires, appareils branchés.

Le CPL n’est pas directif, et proposer cette technologie pour relier deux appareils, d’un point A à un point B est une insulte au bon sens le plus élémentaire.

Si le ressenti est quasiment imperceptible pour une grande majorité de personnes les études sanitaires menées à l’étranger ne présagent rien de bon pour les utilisateurs de cette technologie (1).

Selon le site militant Next-Up, les niveaux mesurés dans des maisons subissant une injection de CPL G3 à des fréquences situées entre 64 000 et 93 000 Hz montrent que la zone neutre où les niveaux de pollution sont acceptables à long terme est restreinte à une peau de chagrin, soit à une distance de 2,50 mètres de chaque mur…

Il est donc regrettable que ce soit la technologie retenue en France par EDF / ENEDIS pour créer les « smart grid » avec leurs compteurs communicants (2)

Les ondes pulsées et les micro-ondes

 

Téléphones portables

 

La technologie des téléphones portables s’appuie sur une transmission par « trains d’ondes » sur une gamme de fréquence entre 450 et 2700 MHz (méga Hertz), appelées radiofréquences. Le meilleur moyen de visualiser ces ondes pulsées et les perturbations qu’elles génèrent consiste à approcher un téléphone portable d’un téléviseur ou d’un haut-parleur.

RADIOCOM 2000, GSM (Global System Mobile Communication), GPRS (General Packet Radio Service – transmission de données numériques), UMTS ou 3G ont permis une avancée fulgurante des possibilités de cette technologie, de l’envoi des SMS (Short Message System) à la géolocalisation.

Les applications pour PDA (assistants électroniques personnels) se multiplient, incitant les consommateurs à vivre en laissant ces appareils constamment sur eux en position allumée.

Faut-il revenir sur les risques sanitaires que représente cette technologie ? Des associations comme Robin des Toits tirent la sonnette d’alarme depuis déjà longtemps.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de classer les ondes des téléphones portables en catégorie 2B, reconnaissant ainsi le risque potentiel de tumeurs cérébrales chez les utilisateurs de ces appareils.

La pollution électromagnétique représentée par un parc de téléphones cellulaires et d’assistants électroniques personnels en croissance exponentielle est hallucinante.

Simultanément, la densité du maillage des antennes-relais qui recouvrent le territoire français ne laisse désormais pratiquement plus une seule « zone blanche ».

Dans le même temps, les cas de personnes électrosensibles se multiplient.

A moins d’une prise de conscience générale, nous risquons de découvrir trop tard que cette technologie cause des effets irrémédiables aux cellules vivantes.(3)

Récemment, en France, les téléphones portables ont été interdits dans les maternelles, les écoles primaires et les collèges, alors que l’utilisation de tablettes et de systèmes Wi-Fi y est encouragée. Dans les lycées, des professeurs utilisent des applications sur smartphones pour faire des contrôles de connaissances…

Wi-Fi

 

Les fréquences Wi-Fi vont de 2 400 MHz à 5 725 MHz.

La prolifération des appareils utilisant cette technologie de transmission sans-fil très proche de la technologie des téléphones portables nous laisse songeurs.
Les modems sont livrés avec l’option Wi-Fi par défaut, même si l’utilisateur n’en a nullement besoin.

Avec l’argument commercial du « moins de fils qui traînent », les téléviseurs et les média-center deviennent Wi-Fi.

Même certains radars utilisés par les forces de l’ordre pour les contrôles de vitesse utilisent cette technologie.

Dans les espaces publics et privés, la pollution est omniprésente : hôtels, restaurants, bibliothèques, trains, bateaux et avions sont la plupart du temps fiers d’afficher le sigle Wi-Fi.
Pourtant, ils imposent ainsi à tous, qu’ils en aient besoin ou pas, ce brouillard électro-magnétique nocif, au nom d’un soi-disant « confort ».

Le Wi-Fi est-il dangereux ? Nous vous invitons à vous faire votre propre opinion sur ce sujet.

Objets connectés

 

Dans les maisons, la course à l’utilisation du « wireless » semble inépuisable : réfrigérateur, lave-vaisselle, four micro-ondes – soyons fous ! – aspirateur, etc… promettent les véritables et indispensables progrès que nous attendions tous avec impatience.

Une montre connectée pour connaître son rythme cardiaque, être averti immédiatement de l’arrivée d’un SMS, consulter ses emails, répondre à ses appels téléphoniques ?

Des gants pour motards connectés pour respecter la limitation de vitesse à 80 Km/h ?

Une brosse à dents connectée, pour savoir combien de temps a duré le brossage, et si vous vous brossez bien les dents comme il faut ?

Un rouleau de papier WC connecté, qui vous informe sur votre smartphone quand vous êtes au bout du rouleau ?

Des chaussons connectés pour surveiller le rythme cardiaque et le taux d’oxygène de votre bébé, ou pour vous sortir du lit le matin, ou encore surveiller à chaque minute l’activité des séniors ?

Cette surenchère qui nous semble parfois si ridicule comporte de réels dangers : la vulgarisation des connexions sans-fil se développe au point de les rendre quasiment obligatoires et incontournables, multiplie les sources d’émission, et oblige la plupart d’entre nous à supporter dès la naissance des ondes qui restent malgré tout nocives pour la santé humaine et animale.

Au-delà de ce problème sanitaire passée sous silence, la vulnérabilité de ces objets d’un point de vue sécuritaire devrait être mise en avant.
Fin 2016, un virus a pris le contrôle de suffisamment d’objets connectés pour paralyser les connexions Internet de la côte Est des États-Unis.

Dans un article au titre évocateur « Invitez des pirates à la maison« , un journaliste du Canard Enchaîné relatait également l’attaque informatique subie par OVH via le piratage de milliers d’objets connectés.

Les objets connectés peuvent ainsi servir de « bots », pour envoyer des emails en grand nombre, ou être la porte d’entrée du réseau informatique allant jusqu’à pirater vos transactions financières.

Wimax

 

La même chose que le Wi-Fi, avec des débits de transmission de données plus rapides, à une fréquence allant de 3 500 MHz à 66  000 MHz, mais avec également… une puissance plus élevée.

Présenté dans les régions rurales comme la meilleure solution technique pour faciliter l’accès à Internet partout et pour tous, il s’agit pourtant d’une source extrêmement nocive pour les riverains des antennes Wimax.

Installées en 2006 dans un quartier d’Abidjan, en Côte-d’Ivoire, les antennes Wimax ont été à l’origine de pathologies et de plusieurs cas de décès. Un collectif de résidents a dénoncé la dégradation des conditions de vie du quartier au cours d’une longue procédure judiciaire.

Les antennes ont été finalement démontées et neutralisées trois ans plus tard, en 2009.

Les réseaux en fibre optique, bien que difficiles à amortir et plus coûteux pour les opérateurs, sont pourtant la solution technologique idéale en termes de fiabilité, de qualité et de sécurité sanitaire .

Bluetooth

 

Fréquences utilisées : entre 2 400 MHz et 2 483 MHz.

Sous ce nom étrange (« dent bleue » en Anglais, en référence au roi Danois Harald 1er) se cache une technologie de réseau local sans-fil par ondes pulsées avec une portée pouvant atteindre 100 mètres.
Le Bluetooth se retrouve un peu partout, de la console de jeux Wii ou XBox aux oreillettes high-tech pour téléphones portables.

Dans ce dernier cas, l’avantage semble évident : vous bénéficiez ainsi de deux types de pollutions bien complémentaires…

Même chose pour les claviers d’ordinateurs sans-fil et les souris sans-fil, qui émettent de forts niveaux de rayonnement et exposent les utilisateurs à une source de nuisance très proche de leur corps.

Nous remarquons par exemple avec la nouvelle génération de télécommandes « smart TV » en Bluetooth équipées d’un gyroscope, que celles-ci n’émettent qu’au moment où elles sont déplacées ou utilisées.

A noter : à bord d’un véhicule, les effets nocifs des ondes pulsées (téléphones portables et/ou Bluetooth) sont renforcés par la structure métallique de l’habitacle.

Il en est de même à l’intérieur d’un ascenseur, d’un hangar recouvert de tôles métalliques… d’un avion ou d’un train.

Zigbee, Bluetooth et WiFi

 

Tableau comparatif Zigbee, Bluetooth et Wi-Fi
Tableau comparatif Zigbee, Bluetooth et Wi-Fi – source : Wikipédia

En fonction des zones, ces protocoles utilisent des bandes de fréquences comprises entre 868 MHz et 2.4 GHz.

Le principe de Zigbee et de Zwave étant d’économiser la consommation électrique des appareils qui en sont pourvus, nous avons constaté dans la réalité que le fonctionnement de ces deux protocoles est totalement différent de celui de la Wi-Fi.

En effet, autant la Wi-Fi est nocive à cause de ses  rayonnements non-stop, autant Zigbee et Zwave, un peu comme le Bluetooth, restent « en sommeil » tant qu’ils ne sont pas sollicités, ce qui réduit effectivement leur consommation électrique, mais aussi la quantité d’ondes émises.

En revanche, quand ils sont actifs, la nuisance est comparable.

La Télévision Numérique Terrestre

 

Gammes de fréquences : de 23 MHz à 522 MHz.

La TNT, télévision numérique terrestre a remplacé en France l’émission d’ondes dites « analogiques ».  Elle présente de nombreux avantages pour les inconditionnels de la télévision : plus de chaînes, plus de fonctionnalités.

C’est pourtant une nouvelle source d’émissions électro-magnétiques, qui s’ajoute à celles déjà existantes. Le passage de toutes les chaînes TV Françaises en HD confirme cette voie nocive, ressentie par de nombreux électro-sensibles.

Fours à micro-ondes

 

Fréquence définie à 2 450 MHz.

Les fours à micro-ondes chauffent les aliments en provoquant l’agitation des molécules d’eau qu’ils contiennent. La fréquence utilisée est pratiquement la même que celle des téléphones portables.

En principe, une enceinte de four fonctionnant avec ces ondes dangereuses pour la santé est totalement étanche. Pour le vérifier, empruntez un téléphone portable allumé, enfermez-le dans le four a micro-ondes (sans mettre en route la cuisson, bien entendu !) et appelez le téléphone portable.

Logiquement, aucune onde ne devant s’échapper du four, aucune onde ne devrait y entrer.

Si malgré tout le téléphone portable se met à sonner, vous venez d’identifier une nouvelle source de rayonnement dans votre maison.

Si votre téléphone ne sonne pas à l’intérieur mais que vous ressentez un mal-être lorsque votre four est allumé, une fuite directionnelle peut en être l’origine. Le plus précis dans ce cas est de procéder à une mesure de rayonnements.

Voir à ce sujet cet article, dans les questions fréquentes : « Les fours micro-ondes représentent-ils un danger ? »

DECT (Téléphones sans fil)

 

Les téléphones sans-fil numériques utilisent des fréquences comprises entre 1 880 et 1 900 MHz en France.

DECT signifie en Anglais : Digital Enhanced Cordless Telecommunications, et désigne la famille d’appareils téléphoniques sans-fil à transmission de données numériques.
 La station de base émet un signal en continu, même en l’absence de communication.

Ces émissions d’ondes pulsées peuvent générer fatigue ou troubles à la longue, surtout si une base se trouve dans la chambre à coucher.

Selon Robin des Toits, c’est aujourd’hui une des sources majeures de rayonnement à l’intérieur des habitations, comparable à celui d’une antenne GSM.

Les autres ondes

Radars civils et militaires

 

En fonction du type de radar, la gamme de fréquences va de 3 MHz à 110 000 MHz.
Là encore, l’écho des radars les plus puissants est perceptible en fonction de la distance à laquelle se trouve l’émetteur, dans les haut-parleurs d’un chaîne Hi-Fi ou de tout système de reproduction sonore en position allumé, par un « bip » qui intervient à intervalles réguliers.

Vous captez ce signal dans votre habitation ? Identifiez l’origine de ce signal et vérifiez la distance à laquelle vous vous trouvez du radar.

Des mesures techniques de protection existent.

GPS

 

Fréquences des GPS : entre 1227,60 MHz et 1 600 MHz.

La technologie GPS, pour positionnement global par satellite, est l’extension d’une application militaire dans le domaine civil.

Bien que son aspect pratique soit incontestable et qu’un GPS « classique » se contente en théorie de recevoir les signaux des satellites, l’expérience nous démontre qu’un GPS « communiquant » allumé dans une voiture émet un rayonnement électro-magnétique comparable à celui des ondes pulsées.

Question de sensibilité ? Sans doute. Mais si la structure métallique d’un véhicule rend possible cette constatation de désagrément pour les passagers sensibles aux rayonnements, cela veut dire de façon formelle qu’il y a bien à un moment ou un autre une émission d’ondes nocives, due à l’échange de données, notamment si le GPS utilise une technologie Bluetooth.

Voir notre article à propos des GPS.

Satellites

 

Le bombardement d’émissions radio vient aussi du réseau de satellites artificiels autour de la planète. Cette pollution invisible est toujours en augmentation, car il s’agit perpétuellement de communiquer mieux, plus vite et partout. Les conséquences de cette évolution sont encore peu connues.

Le déploiement de la 5G devrait s’appuyer sur un réseau de 20 000 satellites supplémentaires afin de couvrir chaque centimètre carré de la surface de notre planète.
Nous nous demandons toujours s’il est bien raisonnable de continuer à rajouter de nouvelles sources d’émission d’ondes pulsées, sans faire aucune étude de leurs impacts sur la santé …

WREL

 

Le WREL, ou électricité sans-fil, est un dispositif destiné à recharger les téléphones portables ou autres appareils en passant à proximité de bobinages émettant un fort champ magnétique.
Déjà, certains constructeurs automobiles proposent ce charmant dispositif dans leurs véhicules 100 % connectés, en complément du Bluetooth et de la Wi-Fi embarquée.

Encore une nouvelle technologie dont nous pouvions – certainement – nous passer !

Alors, est-il bien raisonnable de recharger un téléphone portable par induction sur la table de chevet, pendant votre sommeil ?

Scanners d’aéroport

 

Les nouveaux scanners d’aéroport seraient – comme la plupart des nouvelles technologies – pratiquement inoffensifs pour la santé. Le risque de cancers des utilisateurs est annoncé comme étant « marginal« .

Il s’agit pour une catégorie d’appareils, de radiations ionisantes proches des rayons X.

D’autres appareils feraient appel à des rayons T,  d’une fréquence supérieure à 1 000 000 MHz, d’où leur nom (pour Tera).

La qualité d’image serait parfaite, mais ils auraient aussi un effet sur la structure de l’ADN.

De façon « marginale » ?…

Rayonnements ionisants

 

Après Tchernobyl et Fukushima, les dangers de la technologie nucléaire ont refait la une des journaux.

Les rayonnements ionisants ont en commun avec toutes les ondes et énergies subtiles le fait qu’ils ne soient pas détectables immédiatement, si vous ne disposez pas d’appareils de mesure de rayonnement ou de personnes sensibles dans votre entourage.

La radioactivité naturelle ambiante fait partie de l’environnement de plusieurs régions en France : la carte des mines d’uranium publiée par le CRIIRAD permet de localiser les principales zones à risque.

Si vous êtes amateur de minéraux, la visite d’un géobiologue équipé du matériel de mesure adéquat pourrait être utile (4)…

Rappelons que le risque d’irradiation est aussi présent au moment de faire une radiographie médicale ou un examen au scanner.

Faut-il pour autant cesser de vivre ? Faut-il refuser l’énergie nucléaire sans solution de remplacement, ou avec des solutions qui se révèleraient aussi hasardeuses, telles que l’éolien ?

D’autant plus que le risque est parfois là où nous ne penserions pas le trouver : les exemples des serviettes hygiéniques radioactives, ou des pendentifs et autres bijoux « New Age » censés apporter du bien-être mais qui se révèlent être radioactifs – et dangereux pour la santé – nous incitent à rester vigilants.

En marge de ce débat, savez-vous que 30 à 50 000 paratonnerres radioactifs seraient encore présents en France ?

Un site Internet recensait 230 000 parads fabriqués et commercialisés à l’échelle mondiale entre 1936 et 1986.

L’utilisation de sources radioactives était censée améliorer les performances des paratonnerres. Cela n’a jamais été scientifiquement prouvé.

Les industriels autant que les instances gouvernementales n’ont pas pensé aux « effets collatéraux » de ce déploiement d’engins radioactifs, qui restent nocifs pendant des milliers d’années et qui, faute d’information du public, peuvent être à l’origine de graves risques sanitaires.

Spectre des ondes et rayonnements electro-magnetiques - créditsIDE

En conclusion

 

Selon nous, si l’exposition aux ondes et à ces multiples sources de pollution n’est pas dangereuse pour la santé, l’accumulation de ces sources peut le devenir.

Trouver les moyens d’utiliser raisonnablement une partie de ces technologies – et pourquoi pas abandonner celles qui sont les plus nocives – font partie des choix qui détermineront l’avenir de l’humanité.

Notre approche des énergies subtiles, la sensibilité des personnes qui œuvrent pour Maison d’Énergie sert à conseiller, à prévenir, à limiter les risques.

Ici, nous sommes persuadés que chaque source d’énergie a son importance, et qu’un environnement aux énergies perturbées renforce les effets des autres sources de pollution.

Notre expérience nous permet de dire que les moyens de filtrer une partie des sources d’énergie nocives pour la santé existent, et que leur efficacité se renforce chaque jour.

Nous avons également testé avec succès des produits destinés à atténuer le mal-être dont les champs électromagnétiques sont à l’origine.

Nous pouvons ainsi parler d’un nouvel espoir pour les personnes électro-sensibles.

De toute manière, prendre conscience des avantages et des inconvénients de chaque énergie est aujourd’hui une réelle nécessité.

La clef du bonheur ne serait-elle pas de prendre le meilleur de ce que la technologie nous offre avec sagesse et en toute conscience ?

 


(1). CPL : Courant Porteur en Ligne

Une étude sanitaire, menée aux États-Unis il y a quelques années avait mis en évidence une corrélation entre le nombre de cancers touchant des enseignants et la date du déploiement de cette technologie dans un établissement scolaire américain. Étude PubMed présentée sur le site de Next-Up (lien direct vers le document)

(2) Voir à ce propos les pages au sujet du Linky :

questions fréquentes ainsi que Tests et mesures de solutions contre le CPL

(3). A propos de la sensibilité et de l’électrosensibilité :

Une personne qui est capable de ressentir des énergies invisibles est parfois crainte (c’est la peur de l’inconnu), ou n’est pas écoutée (c’est invisible, donc ça n’existe pas).

Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps que cela, quand les premiers cas de personnes électrosensibles sont apparus, la première réaction de leurs interlocuteurs fut le déni (je ne peux pas ressentir ce qu’elle ressent, donc c’est psychosomatique, ou bien c’est une maladie mentale). Aujourd’hui, l’augmentation exponentielle des cas est le début d’une prise de conscience majeure.

(4) Le contrôle des rayonnements ionisants fait partie de notre prestation