à 400 000 Volts sont à quelques mètres du toit de l’habitation.
A propos de l’électrosensibilité
Une recherche rapide sur Internet montre que le débat passionne et oppose les partisans optimistes du « tout va bien » aux sages adeptes du « principe de précaution ».
l y aura toujours des « experts » à l’indépendance contestable prêts à affirmer qu’il n’y a aucun risque pour la santé, mais qui pour rien au monde n’achèteraient une maison construite sous des lignes électriques…
Vous trouverez toujours des sceptiques qui tourneront au ridicule les témoignages de gens qui sont malades suite à une exposition prolongée à des CEM… Je les invite donc à vivre à leur tour dans une maison avec en permanence plus de 500 V/m et plus de 200 nT, en leur souhaitant de connaître une vie longue, sereine et sans aucun trouble de santé…
Nous sommes tous différents face aux rayonnements : il faut reconnaître que nous ne sommes pas égaux quand il est question d’exposition aux rayonnements.
Je connais des personnes qui ont mis plusieurs années avant de ressentir les effets d’une exposition à des champs magnétiques élevés, quand d’autres ressentent un mal-être pratiquement immédiat.
C’est valable de la même façon pour l’exposition aux ondes haute fréquence des antennes GSM, de la Wi-Fi, des téléphones portables ou du CPL des compteurs communicants Linky.
Même constat pour les perturbations d’origine naturelle : une personne supportera un certain temps la présence d’un courant d’eau sous son lit, une autre n’arrivera pas à passer une seule nuit à cet endroit.
N’en déplaise à ceux qui feraient preuve d’aveuglement sur ce sujet, et contrairement à ce qu’ils pourraient penser, les électrosensibles ne sont ni des imbéciles ni des affabulateurs bons à être envoyés directement à l’asile !
100 % d’électrosensibles
En réalité, si aujourd’hui un pourcentage de plus en plus élevé de personnes sont considérées comme étant électro-hypersensibles, 100 % des êtres humains sont électrosensibles : les CEM ont une action sur leur corps physique et leurs corps énergétiques, même si la plupart n’en sont pas encore conscients.
Vendeurs et acheteurs immobiliers
Difficile donc de communiquer un message objectif au propriétaire d’une maison à vendre qui se trouve à proximité d’une ligne haute tension…
Si ce propriétaire n’a jamais été victime de problèmes de santé – ou s’il n’en est pas encore conscient – que cette pollution permanente aurait pu favoriser, comment pourrait-il comprendre que des acheteurs se rétractent d’une promesse d’achat après avoir remarqué la présence de lignes HT au bout du jardin ?
Toutes nos excuses donc aux vendeurs immobiliers qui auraient eu l’impression que nous avons agi contre leurs intérêts…
Il y a bien longtemps, quand ils achetèrent leur bien immobilier, auraient-ils aimé prendre connaissance de cette notion de distances de sécurité conseillées ? Cela aurait-il influencé leur choix ?
Notre action est uniquement une action d’information : chacun est libre de faire ses choix et ses expériences, mais il nous semble essentiel que chacun ait accès à une information objective et indépendante.
C’est notre vision positive de ce que peut apporter Internet.
Si vous êtes plusieurs dizaines de milliers à avoir consulté cette page depuis sa publication sur notre site, nous ne sommes pas les seuls à poser un certain nombre de questions concernant les pollutions technologiques.
Aujourd’hui, il s’agit de trouver un bon compromis entre les organismes vivants humains et animaux, qui sont tous sensibles à des degrés divers aux ondes, et les sources de rayonnements électro-magnétiques qui nous entourent.
Et quand je lis dans une plaquette très rassurante éditée par RTE à destination des Maires – au sujet de l’électrosensibilité – que « Ce syndrome a été étudié scientifiquement sans que les conclusions n’établissent de lien avec les ondes électromagnétiques. » (en gras dans le texte d’origine), j’aimerais que l’on m’explique pourquoi, sans protection, je vais systématiquement souffrir d’une forte migraine à chaque fois que je passe sous une ligne à 400 KV.
Suis-je le seul ?
Les « experts indépendants » peuvent-ils nous expliquer pourquoi le nombre d’électrosensibles ne cesse d’augmenter ?
Notre expérience dans le cadre de l’activité de Maison d’énergie nous a bien des fois mis en présence de maisons où les habitants se plaignaient de fourmillements dans les mains, de céphalées, de troubles du sommeil, voire de maladies invalidantes graves, d’AVC… après avoir vécu quelques années sous des lignes à haute ou très haute tension.
Alors, quelles études croire ?
Effets sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques
Dans un document très détaillé, l’Anses – Agence Nationale de Sécurité Sanitaire – publiait en avril 2019 un Rapport d’expertise collective dont le titre « Effets sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques basses fréquences » a retenu toute notre attention.
Ce rapport de 298 pages est disponible au format .pdf sur Internet.
La saisine de l’Anses faisait suite à l’avis de l’Afsset de 2010 : « Cette expertise concluait à une forte convergence entre les différentes évaluations des expertises internationales sur de possibles effets sanitaires à long terme, notamment concernant l’association entre l’exposition aux champs magnétiques extrêmement basses fréquences et la leucémie infantile. » (1)
Si le lien entre l’exposition aux champs électromagnétiques et des pathologies telles que la leucémie infantile, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) les tumeurs du système nerveux central chez l’adulte, la maladie d’Alzheimer ou Parkinson fait encore l’objet d’études, la notion de risque incite à la prudence.
Les lignes électriques transportant le courant alternatif génèrent deux types de champs : le champ électrique alternatif, à propagation linéaire, mesuré en Volts / mètre (V/m), et le champ magnétique alternatif, qui se propage de façon circulaire et qui est mesuré en nano tesla (nT) dans la notion d’habitat sain – et non pas en microTesla (µT) !
La meilleure protection contre ces rayonnements est la distance, car l’intensité des champs s’atténue fortement avec l’éloignement du sujet par rapport à la source.